Malgré la sortie de la crise sanitaire, le marché du rasage masculin continue sa décroissance, avec une consommation différente. Par Frédérique Guénot
Associer écologie et performance: l’enjeu des marques
“Le marché des lames et rasoirs hommes, qui pèse aujourd’hui 272,8 M€ enregistre cette année un recul de 4 M€ de son CA en GMS. Cette baisse valeur (-1,5 %) s’accompagne d’une baisse des actes d’achat (-0,6 % unité), les hommes se rasant moins et moins souvent. Ces difficultés touchent tous les segments de la catégorie : les lames de rasoirs et les rasoirs jetables sont en recul valeur, respectivement -2,6 % et -0,3 %, tandis que les rasoirs systèmes maintiennent une stabilité du CA mais avec un recul des ventes unité de -6,7 %. Les lames de rasoirs qui pèsent 53 % du CA de la catégorie représentent 93 % du recul (1)”, détaille Anne-Sophie Jestin, consultante IRI. Présent sur les différents segments avec Gillette pour le rasage manuel, Braun pour le rasage électrique et la tondeuse King C. Gillette pour le styling, P&G est incontournable sur le marché. Sur le non-rechargeable, la marque française BIC est aussi un acteur historique avec 40 millions d’unités vendues par an. Suivent Wilkinson et les MDD. Si le marché des tondeuses électriques a enregistré une très forte croissance, les Français s’étant suréquipés durant la période du Covid (fermeture des barbiers), il est aujourd’hui en recul. Enfin, “si les acheteurs, essentiellement des boomers,