Entre la hausse de la pollution de l’air des intérieurs, les effets négatifs de l’utilisation de certains ingrédients sur la santé et la recherche d’une consommation raisonnable, les intervenants affinent leur stratégie. Qu’ils soient positionnés depuis des années ou de nouveaux arrivants, tous bénéficient d’un véritable intérêt de la part des consommateurs.
Par Sidonie Wathier
Les points forts
► Marché +7,8 %. C’est en valeur la progression du marché de l’entretien écologique
► Tendances 57 % des ménages achètent des produits cosmétiques et d’hygiène biologique
► Attentes 86 % des Français veulent une consommation plus responsable
La consommation responsable gagne du terrain. 86 % des Français se disent prêts à y passer selon Kantar lors de son Consumer Day. De la cuisine à la salle de bains, les produits verts et sans se font plus nombreux dans les placards des ménages français. L’efficacité tant redoutée de références “propres” aux formulations allégées en ingrédients n’est plus. Ou 
de moins en moins. Les consommateurs s’intéressent au contenu de leurs assiettes et logiquement cet engouement se retrouve dans les produits d’entretien et d’hygiène-beauté. Le marché de l’entretien a enregistré en 2018 une hausse des ventes de +7,8 % en valeur et +7,4 % en volume pour un chiffre d’affaires de 338,7 millions d’euros (Source IRI CAM mars 2019). La cosmétique naturelle est estimée à 500 millions d’euros et selon le Baromètre de l’agence bio, 57 % des Français achètent des produits cosmétiques et d’hygiène biologique. Dans un tel contexte, les marques 100 % bio poursuivent leur croissance à travers des extensions de gamme de plus en plus pointues. Parallèlement, les acteurs issus du conventionnel n’ont jamais été aussi nombreux, en 2018, à investir le marché.
Objectif : démocratiser les produits naturels Depuis le début de l’année, les innovations se succèdent chez les grands groupes :
