Encore une riche année. 2013 a confirmé le dynamisme des intervenants du marché de l’hygiène corporelle. Et ce, malgré une quasi-stabilité: +0,3% en valeur pour un chiffre d’affaires de 2,9 Mds€ et -0,4% en volume (source Iri CAM P12 2013) et un nombre de lancements en recul (76 contre 87 en 2012). Il n’en demeure pas moins: en 2013, 100% de la croissance du marché est passée par l’innovation, prouvant l’efficacité des investissements réalisés par les marques. “Les besoins et attentes évoluent et il est nécessaire, pour les acteurs du marché, d’innover pour avoir une offre plus variée et répondre mieux aux besoins. Les consommateurs étant de plus en plus sensibles à la marque des produits qu’ils achètent, il est très important, pour les intervenants, de se différencier et d’avoir un territoire de marque bien défini”, indique-t-on chez Monsavon. La catégorie des douches/douches bains tire son épingle du jeu avec +1,5% en valeur et +3% en volume (Source Iri CAM P12 
2013). “Il existe un vrai effet de valorisation”, commente Alice Crosby-Volmerange, chef de groupe Nivea. Une situation qui revient essentiellement aux grands formats (+15% des ventes en valeur, source Iri CAM P1 2014) qui réduisent le nombre de produits vendus en unités et améliorent la croissance. “Nous avons une vraie stimulation de la quantité en litre”, ajoute Alice Crosby-Volmerange. Logiquement plus les produits sont gros plus ils sont chers. Parallèlement à la tendance des formats de plus de 400?ml, la croissance provient aussi de la catégorie des douches soin qui traduisent une véritable attente (+5,2% des ventes en valeur, source Iri CAM P1 2014). En effet, selon une étude Usage et attitude réalisée au cours de l’été 2013, le critère n°?1 plébiscité par les consommateurs dans l’utilisation d’un produit lavant est l’hydratation, suivie de anti-dessèchement, l’irritation et la douceur. Les huiles de douche enregistrent également une croissance des ventes en valeur à deux chiffres (+27%). À l’inverse, la catégorie des bains décroît fortement (-15,8% en valeur et -11,2% en volume, source Iri CAM P12 2013), ce qui était déjà le cas en 2012. Il semblerait que les Français aient moins le temps et l’envie de se prélasser
