
Evalué à 375?M€ (pour 3,6millions de pièces), le marché de l’hygiène féminine se répartit en valeur entre les serviettes hygiéniques (52,3%), les protège-lingeries (24,5%) et les tampons (23,2%). En volume, les serviettes hygiéniques représentent 39,3% du total des ventes, les protège-lingeries, 43,6% et les tampons 17,1%. De son côté, le marché de l’incontinence pèse 206?M€ 1. “La part importante de ces derniers s’explique par un produit bien plus valorisé de manière générale que l’hygiène féminine”, note Nicolas Léger, consultant senior chez Nielsen. Cependant, “il faut distinguer le secteur de l’hygiène féminine de celui de l’incontinence. Chacun d’entre eux recouvre des marchés différents, des cibles différentes mais surtout des technologies différentes”, précise Cerise Azières, Brand Manager pour Nana France. Le marché de l’hygiène féminine se partage ainsi entre les tampons (620millions de pièces pour 86?M€ de chiffre d’affaires, les protège-lingeries (1,5?milliard de pièces pour 92?M€ de chiffre d’affaires) et enfin les serviettes, lesquelles se segmentent entre les ultra (1?milliard de pièces pour 150?M€ de chiffre d’affaires) et les maxi (389millions de pièces pour 46?M€ de chiffre d’affaires)1.
Un marché stable Au global, le chiffre d’affaires du marché de l’hygiène féminine hors incontinence est relativement stable, “même s’il accuse une baisse de -1% en valeur et -0,1% en volume, phénomène imputable à deux facteurs: d’une part, les enseignes tirent les prix à la baisse. D’autre part, le marché du tampon est en recul, la tendance allant vers la protection externe”, poursuit Nicolas Léger. En volume, ce sont les protège-lingeries qui tirent le marché. Au global et tous circuits confondus,