Une stabilité des volumes. Alors que l’année 2009 était marquée par une baisse du marché en volume et en valeur, l’année qui vient de s’écouler révèle une dévalorisation des soins du visage et du corps (-2 % en valeur) et un résultat stable en volume (0 %). Une première depuis trois ans. Le total marché, deuxième du rayon hygiène-beauté après les capillaires, s’élève aujourd’hui à près de 700 millions d’euros dont 520 millions d’euros réalisés par les soins pour le visage (+0,6 % en volume et -1 % en valeur) et 161 millions d’euros pour les soins corps (+1,8 % en volume et -20 % en valeur) (source IRI P13 2010). Cette baisse en valeur, situation que l’on retrouve d’ailleurs sur de nombreux secteurs du rayon hygiène beauté, est liée à la multiplication des petits prix, y compris au sein des innovations. “Plus de marques ont lancé des produits plus simples et plus accessibles”, indique Emily Mayer, directrice unité Symphony IRI. Et, certaines marques considérées comme des poids lourds, sont en déclin face au développement des marques à petits prix comme Nivea, Mixa ou Diadermine. “Tout le monde a intégré la crise”, indique Caroline Le Jossec, directrice marketing Nivea. “Il faut rappeler que l’hygiène beauté n’est pas prioritaire en termes de consommation”. Ou si, mais à condition de comparer l’offre, les promesses, les bénéfices et surtout, la politique tarifaire.
Simplicité et pragmatismeTendance amorcée en