D’un côté, il y a les “purplayers” des produits écologiques, qui ont misé très tôt sur une expansion des produits verts. C’est le cas de Rainett (groupe Werner & Mertz), L’Arbre Vert (Novamex) ou Chanteclair (Real Chimica). De l’autre, les groupes traditionnels qui, pour certains, ont récemment franchi le pas avec des produits labélisés (Henkel) ou au contraire s’y refusent (Colgate, Procter & Gamble ou Unilever). Mais finalement, qu’en est-il du marché de la lessive écologique? “Les sociétés 
d’études, comme par exemple IRI, ne suivent pas les produits verts. Et les recharges écologiques ne sont pas insérées dans les lessives liquides. Il est alors facile d’annoncer que les produits verts ne fonctionnent pas”, regrette Géraldine Séjourné, responsable marketing de l’Arbre Vert. Et en effet, c’est le grand argument de certaines grandes marques nationales: “C’est une proposition de niche. Nous n’avons pas vocation à fabriquer des produits verts car on n’y croit pas. En revanche
