L’écriture résiste. Et le papier n’est peut-être pas encore mort. Enfin, si l’on en croit les dernières données des instituts. Le marché de la papeterie regroupant les articles d’écriture, de papier et de traçage dans 17 catégories a, ainsi, connu une croissance de +2,3% en valeur et +3,1% en volume. A l’exception des stylos plume, toutes les catégories sont concernées par cette embellie. L’an dernier, le chiffre d’affaires des ventes effectuées au mois de juillet est à la hausse avec un chiffre d’affaires de +12% et +10% des actes d’achat par rapport à la rentrée précédente. Toutefois, les résultats des trois premières semaines de juillet n’ont pas retrouvé le niveau de 2012, avec, respectivement, un chiffre d’affaires de 54,7millions d’euros contre 55,7millions en 2012 (source GfK, septembre2014). L’évolution du numérique, tant redoutée, n’a pas encore eu d’impact.
Les marques ont de la tenueSi les ventes pendant la rentrée des classes 2014 ont été bonnes, la croissance du marché tient, également, au recul des MDD. Ces dernières contribuent le plus fortement à la perte de chiffre d’affaires et enregistrent -0,9 point en valeur et -1,4 point en volume (source GfK octobre2013-septembre2014). Et cette tendance se poursuit depuis plusieurs années. “Cette baisse entraîne une augmentation importante de la valeur”, reconnaît Gaël Charlaté, directrice marketing 3M France. Sur ce marché, les consommateurs ne lésinent pas sur la qualité. Le prix reste un critère de choix majeur, mais beaucoup moins que la durée de vie d’un produit. Les marques constatent que rien ne peut remplacer un crayon de couleur à la mine solide ou un bâton de colle qui ne sèche pas, même après avoir été ouvert et refermé un certain nombre de fois. Même constat sur le papier. Les industriels développent des produits haut de gamme qui répondent aux attentes. “Depuis deux ou trois ans, les enseignes se focalisent sur le haut de gamme, en proposant, par exemple, des références comme notre cahier cover