Toujours plus tardifs. Une fois de plus, cette année, le gros des achats au rayon papeterie s’effectue à quelques jours de la rentrée des classes. Finie l’avance prise par les familles avant de partir en vacances. Désormais, les Français reportent leurs dépenses sur les trois semaines précédant la rentrée. En septembre2013, cette période a totalisé plus de 50% des ventes contre 48% en 2012. “D’habitude, les ventes démarrent dès juillet, mais 
cette année il a fallu attendre la semaine 32 en raison du contexte économique”, commente Céline Montfaucon, chef de produit Pentel. Par ailleurs, comme le rappelle l’institut d’études GfK, les températures ont été mauvaises, ce qui a décalé l’installation des rayons dédiés à la rentrée des classes. Malgré ces ventes tardives, les performances des différentes catégories du marché sont plutôt stables, affichant les mêmes tendances que l’année précédente. Le rayon papeterie a, ainsi, enregistré une progression de +1,3% en valeur (469,60?M€ de chiffre d’affaires) et celles de l’écriture connaît une légère évolution de +1% en valeur pour atteindre un chiffre d’affaires de 130,70?M€ (Baromètre GfK de la rentrée des classes 2013). Ces résultats montrent que les consommateurs sont davantage frileux dans leurs dépenses mais achètent plus de stylos, ce qui sous-entend une plus forte demande de packs multi-produits. D’ailleurs, ces derniers fonctionnent de mieux en mieux en raison d’une baisse du pouvoir d’achat des ménages et du rapport qualité-prix. “Les parents font attention à cet aspect, mais ce sont les enfants qui restent prescripteurs, d’où l’importance de répondre également à leurs attentes en termes de design, d’innovation, de couleurs”, indique Myrtille Bonzi, responsable marketing pour la division grand public Pilot.“Ce marché est valorisé par des innovations et des formats de packs de 15/20 stylos, explique Roselyne Daujat, directrice marketing Papermate. Sur certains segments, les packs sont volumineux, même en dehors de la 
rentrée des classes, comme les feutres d’écriture, par exemple”. Plus étonnant, cette année, le coloriage perd des couleurs. Habituellement dynamique, la catégorie affiche un recul de -21% en valeur (Source Iri, CAM 2013) en raison, notamment, d’une pression sur les prix et de la multiplication du nombre des
