La faute à la météo. Il aura suffi d’un début de saison aux conditions climatiques déplorables pour que le marché de l’épilation enregistre un recul de -3,5% en valeur (chiffre d’affaires de 106,4millions d’euros) et -1,2% en volume. Une première depuis dix ans?! Les ventes ayant été très mauvaises en avril, mai et juin, il a été, pour les intervenants, impossible de rattraper ces pertes les mois suivants. Toutefois, on note un léger sursaut depuis l’été. “En mai, le recul des ventes a même été de -10% en raison d’une météo désastreuse”, rappelle Aurèle Casemajor, chef de produit épilation Laboratoire Laurence Dumont. Et ce, malgré les nombreuses innovations. Sur le marché de l’épilation, les cires orientales enregistrent la plus forte baisse (-15% en valeur, -15% en volume). Une baisse qui s’explique, notamment, par la multiplication de nouveautés sur d’autres segments, poussant les consommatrices à délaisser ces produits. “Elles n’hésitent pas à passer à un autre type d’épilation”, glisse Aurèle Casemajor. Dans l’ensemble, les cires (61,4% de parts de marché en valeur), qui enregistrent une baisse de -4,6% en valeur pour un chiffre d’affaires de 63,1millions d’euros et de -2,6% en volume, connaissent de nombreuses évolutions pour répondre aux attentes de praticité, d’efficacité et de parfums. Mais aussi, comme le souligne Virginie Hannel, chef de produit Nair, “parce que les femmes recherchent des solutions longue durée”. Les cires résines, plus efficaces sur les poils courts, correspondent donc tout particulièrement bien à ces critères, et souffrent un peu moins (+0,7% et +3,4% en volume) (Source IRI fin septembre2013). Inversement, les perles de cire sont en recul avec une baisse significative de -7,3% en valeur et -13,5% en volume (Source IRI CAM P2 2014). Tout comme le bio – marché quasi inexistant avec 1% de part de marché – et l’après-épilation qui s’en sort avec
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