Après quelques années à la peine, le marché du capillaire a retrouvé des couleurs durant le confinement avant de s’essouffler à nouveau, obligeant les industriels à des produits associant naturalité et efficacité. Grand gagnant, le shampoing solide, promis à un bel avenir…
Par Frédérique Guénot
Les points forts
► Marché 1re catégorie de l’hygiène beauté
► Innovation Des produits alliant performance et naturalité
► Tendance Le boom des soins tout-en-un
“Ventilé en shampoings (liquides et solides), après-shampoings, soins sans rinçage, masques et huiles, le capillaire pèse 480 M€ hors coloration et styling et représente la première catégorie du marché de l’hygiène beauté. Après plusieurs années ternes, le marché a retrouvé des couleurs en 2018-19 (grâce à un rythme soutenu d’innovations sur les masques) et durant la période de confinement (les ventes en salons de coiffure s’étant déportées à domicile) avant de connaître un recul affectant toutes les catégories excepté le shampoing solide et les huiles” (1), explique Isabelle Letifi, chef de groupe marketing Le Petit Marseillais. Sur ce marché très concurrentiel (plus de 40 marques), l’Oréal (Elsève, Garnier, DOP…) est bon numéro 1, suivi de Procter (Head & Shoulders, Herbal Essences…), Johnson et Johnson (Le Petit Marseillais…) et Henkel (Schwarzkopf, NAE, Cosmos Natural…).
Tous les segments en recul
“Sur ces trois dernières années, la catégorie des soins (incluant les soins tout-en-un, les masques, les huiles, les laits démêlants…) a très bien fonctionné avant d’enregistrer une décroissance de -4,5 % en 2021 (2)”, poursuit Charlotte Le Buhan, responsable marketing beauty retail chez Henkel. Le shampoing recule (-0,2 %), suivant la tendance low-poo qui prône une détox capillaire, et l’après-shampoing poursuit sa décroissance à