Un peu plus de dix ans après la “naissance” de la notion de Big Data, l’heure est à la small data où la qualité de la donnée prime sur la quantité recueillie. Désormais, c’est la complexité des processus à modéliser qui constitue l’horizon technologique. Sous fond de RGPD, une des thématiques majeures cette année. Retour sur la 8e édition du Salon Big Data Paris.
Par Catherine Batteux
C’était il y a un peu plus de dix ans. En décembre 2008, trois chercheurs des universités de Carnegie Mellon, Berkeley et Washington publiaient un article sur le nouveau phénomène “data deluge” et de ses perspectives sur l’économie : retail, environnement, santé… “Le traitement des big data est peut-être la plus grande innovation de la dernière décennie dans le secteur informatique”, écrivent-ils alors. Le mot Big Data était né. Dix ans plus tard, le Big Data confirme son ancrage. Le marché mondial est estimé à 210 milliards de dollars en 2020 (source : International Data Corporation). Avec, à la clé, plusieurs visages qui