
Biocoop est le premier distributeur français à garantir un prix minimum à 260 producteurs de fruits et légumes labellisés « bio équitable en France».
Biocoop annonce la mise en place de contrats garantissant un prix minimum à 260 producteurs de fruits et légumes bio, via cinq groupements partenaires labellisés Bio Équitable en France. Ce dispositif inédit par son ampleur concerne plus de 150 références, soit 20 000 tonnes de fruits et légumes sur la première saison.
Biocoop renforce ainsi son engagement en faveur du commerce équitable et contribue à la sécurisation des revenus ainsi qu’à la stabilité d’une filière soumise à de fortes variations de prix. Une démarche qui répond également aux enjeux de souveraineté alimentaire et de justice sociale.
« Le commerce équitable est une valeur fondamentale de Biocoop depuis sa création. Avec ces contrats, nous sommes le premier distributeur à garantir un prix minimum aux producteurs sur une gamme élargie de fruits et légumes, tout en nous engageant à leurs côtés dans la durée. Cette avancée participe, à son échelle, à renforcer l’attractivité de l’agriculture biologique. Nous espérons qu’elle pourra encourager une dynamique similaire auprès d’autres acteurs de la distribution. » déclare Henri Godron, Président de la coopérative Biocoop.
Premiers contrats Bio Equitable sur la filière fruits et légumes
Ces accords portent sur 5 groupements partenaires de Biocoop, labellisés Bio Equitable en France, représentant plus de 260 producteurs bio : Biobreizh, Norabio, Bio Centre Loire, Roussillon-la Tour et Univert.
Dès 2026, plus de 20 000 tonnes de fruits et légumes bio seront intégrées au dispositif, couvrant plus de 85 familles de produits représentatives des principales productions françaises, incluant des légumes de plein champ (pommes de terre, carottes, courges, artichauts, betteraves, poireaux, oignons, melons, courgettes, etc.), des légumes cultivés sous abris non chauffés (tomates, concombres, salades, radis, etc.) et des fruits (pommes, pêches, poires, abricots, prunes, raisins, etc.).
Une rémunération à hauteur de deux fois le SMIC
La méthode de calcul retenue repose sur un principe clair : la rémunération des producteurs constitue le point de départ de la construction du prix. Les prix moyens garantis aux producteurs ont ainsi été calculés en intégrant un objectif de rémunération de l’agriculteur à un niveau équivalent à deux fois le salaire minimum (SMIC) et en prenant en compte l’ensemble des coûts de production de chacune de ces catégories de produits.
Avec ce dispositif, Biocoop rompt avec le fonctionnement habituel de la filière, où les prix payés aux producteurs demeurent la première variable d’ajustement en cas de tension sur les prix de vente aux consommateurs. La coopérative réaffirme son engagement : un commerce plus juste, pas juste du commerce.
La mise en place de prix minimums garantis, à une telle échelle, constitue un défi majeur pour une filière fortement exposée aux variations de prix. C’est à l’issue de 18 mois de travail concerté avec ses paysans associés que Biocoop est parvenu, aux côtés de Bio Équitable en France, à structurer un cadre contractuel permettant de sécuriser durablement leur rémunération.
Trois contrats sur la gamme boissons végétales
En parallèle des contrats fruits et légumes, Biocoop et Bio Equitable en France ont également signé trois contrats portant sur les filières avoine, épeautre et soja, avec Fermes Bio – regroupant les groupements de producteurs Cocebi, Biocer, Probiolor – et la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel.
La signature d’une convention de partenariat portant sur trois nouvelles références vient concrétiser le travail de développement de produits à la marque de Biocoop. Aujourd’hui, 56% des références, représentant 64% du chiffre d’affaires sont déjà labellisés commerce équitable. L’ajout de ces trois nouvelles références ouvre un supplémentaire de 150 tonnes de matières premières issues du commerce équitable.
C.Bu

