L’armateur allemand Hapag-Lloyd a ouvert la voie en suspendant ses liaisons de et vers la Russie dès le 24 février, suivi par le Japonais One (sur la mer Noire) le 28 février, puis le Français CMA-CGM, le Danois Maersk et le Suisse MSC, le 1er mars.
Le Danois Maersk, 1er acteur du transport maritime au monde avec plus de 710 navires, a décidé d’arrêter de desservir les ports russes. « La stabilité et la sécurité de nos activités sont déjà directement et indirectement affectées par les sanctions et, par conséquent, nous suspendons temporairement toutes les nouvelles réservations de fret maritime et terrestre vers et depuis la Russie à l’exception de la nourriture, des médicaments et de l’aide d’urgence. La décision s’applique à tous les ports de Russie », indique le groupe dans un communiqué.
Protéger les systèmes informatiques
Dans un souci de sécurité, le groupe CMA-CGM a lui aussi décidé de suspendre tous les bookings au départ et à destination de la Russie jusqu’à nouvel ordre. « Tous nos employés en Ukraine sont signalés comme étant en sécurité. Nous prenons également toutes les mesures nécessaires pour nos marins », indique l’armateur français dans un communiqué. Le groupe souligne, également, avoir relevé ses niveaux d’alerte et pris des mesures préventives pour protéger ses systèmes informatiques ainsi que les données personnelles et d’entreprises des chargeurs.