Camif concrétise un peu plus son engagement citoyen en éliminant de son offre tous les produits hors Union Européenne. Le spécialiste tout-en-ligne de l’ameublement, repris par Emery Jacquillat en 2009, n’a eu de cesse de développer un modèle d’entreprise vertueuse, basé notamment sur la proximité avec ses fournisseurs.« C’est une démarche que j’ai entamé dès le rachat de l’entreprise », raconte Emery Jacquillat. « En 2009, il y avait seulement 45% d’articles made in France et 25% de produits asiatiques. Peu à peu, j’ai décidé de bannir ces derniers, soit en les remplaçant par des équivalents avec un important travail de sourcing, soit en faisant le choix radical de ne plus les proposer ».
Deux familles de produits sont particulièrement impactées : le jardin (mobilier et luminaires extérieurs, parasols…) et l’électroménager (réfrigérateurs, micro-ondes, certains types d’aspirateurs dont les robots). Par ailleurs, concernant le linge de maison, Camif a renoncé aux articles d’entrée de gamme à la provenance exotique.
L’offre Camif se compose donc désormais de 78% de produits made in France et de 22% provenant de pays de l’Union Européenne, essentiellement limitrophes.
Camif devient le premier acteur de son secteur à aller aussi loin dans son engagement d’entreprise à mission. Ses dirigeants estiment que cette décision va avoir un double impact positif puisqu’elle va permettre de :
– soutenir l’emploi en France : en donnant la priorité à ses 95 fabricants en France, des PME en grande majorité, cela dynamise l’emploi sur nos territoires
– préserver l’environnement : grâce un circuit court, contrairement à toutes les marchandises qui font le tour de la planète, plus aucun produit Camif ne traverse les océans, réduisant ainsi l’impact environnemental de ses produits
Camif ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’ici 5 ans, l’objectif est de doubler le chiffre d’affaires, avec 80% de produits fabriqués en France, le reste (20%) uniquement en Europe.
25 août 2021