A deux jours du lancement des soldes d’été, l’ObSoCo a fait le point sur les attitudes et intentions des Français dans le cadre de son dispositif COVID-19, baptisé “Le Jour d’après”. Celui-ci articule le suivi de 50 Français que nous interrogeons tous les jours via la plateforme en ligne Krealinks et la réalisation d’enquêtes quantitatives en ligne sur le panel Respondi. Les données quantitatives ci-dessous sont issues de notre vague 8 réalisée du 1er au 6 juillet 2020 auprès de 1000 personnes représentatives de la population française de 18 à 75 ans.
56% des Français veulent faire les soldes…
Résultat de cette étude, 56% des Français comptent effectuer des achats pendant les soldes d’été. Toutefois, si plus d’un Français sur deux s’apprête à profiter de la période de soldes mais beaucoup d’incertitudes demeurent (seuls 14% en sont certains), ce qui témoigne d’un déconfinement très progressif et confirme également l’érosion du désir pour ces périodes particulières de l’année. En cause, une moindre appétence à fréquenter les magasins, liée aux préoccupations sanitaires, mais qui devrait tout de même profiter au commerce en ligne. Le pouvoir d’achat restreint pour certains et des achats déjà réalisés dans les jours suivant le déconfinement freinent les envies. La crise sanitaire, le confinement puis le post-confinement ont par ailleurs eu des incidences non négligeables sur le désir de consommer De façon plus structurelle, la concurrence des offres à rabais (vente privées, prix barrés …) contribue à cette érosion.
…Mais ils dépenseront moins
Pour ces soldes, 33% des personnes interrogées déclarent vouloir dépenser moins contre 17% qui envisagent de dépenser plus. Ce qui semble confirmer le clivage, renforcé par la crise, entre ceux dont le pouvoir d’achat le permet, et les autres. Le budget moyen serait par ailleurs de 245 euros.
50% des Français interrogés se disent par ailleurs favorables à l’ouverture exceptionnelle des magasins le dimanche pendant cette période. Mais sans que ces dispositions soient particulièrement attendues puisque seuls 15% y sont très favorables.
En outre 18% s’y disent tout à fait opposés. Et quoi qu’il en soit, beaucoup expriment que cette perspective doive s’assortir de conditions, notamment vis-à-vis des salariés.