BIC s’est lancé dans la production d’équipement de protection pour répondre à la pénurie actuelle face à la pandémie de coronavirus. Sur plusieurs de ses sites de fabrication dans le monde, l’entreprise fabrique des visières de protection qu’elle donne ensuite aux hôpitaux locaux ou aux gouvernements. Le groupe a également collaboré avec un consortium de chercheurs, d’ingénieurs, de « makers » et de médecins à la production à grande échelle d’un adaptateur pour filtres antiviraux qui se fixe aux masques de snorkeling EasyBreath de Decathlon. Enfin, BIC a fait don de stylos, produits de coloriage et autres instruments d’écriture, ainsi que de rasoirs, d’une valeur totale de 1,3 million d’euros, afin de venir en aide aux communautés locales, hôpitaux, enfants et sans-abris dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Fin mars, dans son usine de briquets de Redon en France, BIC a commencé à produire des visières de sécurité. Aujourd’hui, l’équipe produit 3 000 visières par jour avec les matières premières que l’entreprise possède (plastique d’emballage, caoutchouc…). Le premier lot a été donné aux forces de l’ordre locales. La production de différents types de protections du visage est désormais étendue aux usines situées au Brésil, en Grèce et en Tunisie, au bénéfice des hôpitaux locaux et des agences gouvernementales.
BIC a également lancé la production d’un adaptateur qui servira à transformer le masque intégral de snorkeling Decathlon EsayBreath en accessoire d’équipement de protection individuelle pour les professionnels de réanimation en milieu hospitalier. Ce projet est le fruit du travail d’un consortium créé il y a quelques semaines autour des travaux du Professeur Manu Prakash de l’Université de Standford aux Etats-Unis, et constitué de chercheurs, d’ingénieurs, d’industriels et d’experts en réglementation.
Pour répondre à la demande d’hôpitaux locaux, les équipes de BIC en France produisent également des structures de support pour des lunettes de sécurité grâce à l’impression 3D.