A l’heure de l’alterconsommation, une quinzaine d’industriels sont imaginé le supermarché de demain. Une initiative sous l’impulsion de Visiativ Retail, de l’Institut du Commerce et de la plateforme d’innovation créée par le Picom, le Silab.
D’abord un constat : face à la réduction des paniers moyens, la baisse de fréquentation et de confiance des circuits traditionnels et la multiplication des canaux de distribution alternatifs, le supermarché doit se réinventer, surtout dans la distribution alimentaire. Il doit redevenir un point central de la vie des consommateurs/citoyens. Son rôle et ses missions sont, ainsi, repensées.
Le supermarché de demain doit être :
. exemplaire pour l’environnement en visant à réduire les impacts de la consommation sur la planète, de l’aménagement écologique aux produits alimentaires durales ;
. créateur de confiance en commercialisant des produits sélectionnés, labellisés, de circuits courts… pour rétablir la confiance des consommateurs ;
. pour tous, c’est-à-dire non élitiste en apportant des produits « bons et sains » à tous ;
. un lieu intergénérationnel, lieu d’échanges et de socialisation où se développent les collaborations et les coopérations pour recréer des liens.
Une fois ces fondamentaux posés, l’initiative s’est appuyée sur la réalité immersive afin de tester le concept, le merchandising voire l’expérience consommateur du supermarché « virtuel » du futur, selon l’angle de l’alterconsommation. En une journée, Visiativ, avec le soutien de Dassault Systèmes, s’est attelé à modéliser et réajuster en temps réel, avec les participants, le supermarché virtuel dans son espace d’immersion 3D situé dans ses locaux lillois. Les participants ont, ainsi, pu imaginer de multiples scenarios d’agencement et visualiser en taille réelle l’architecture, l’implantation, les linéaires, les allées et les services. Quelques pistes pour ce supermarché du futur conçu sur la base de matières nobles (bois, métal, verre) :
. La limitation des emballages ;
. La transparence vis-à-vis des consommateurs avec plus d’informations sur l’amont, l’impact environnemental et la rémunération des intermédiaires ;
. L’accessibilité des produits selon un compromis pertinent entre libre-service et comptoirs ;
. la consommation sur place ;
. l’animation au travers d’ateliers de cuisine, de réparation… pour donner du sens, sur place ;
. la création de liens « hyperlocaux » comme la livraison entre voisins…
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