Avec un chiffre d’affaires de 414 millions d’euros, l’offre des jouets de plein air se diversifie pour s’adapter aux modes de vie des familles, indique la Fédération Française des Industries du Jouet et de la Puériculture (FJP). Il se vend pas moins de 29 millions de jouets par an et la catégorie du jouet de plein air représente 12 % du chiffre d’affaires annuel du marché des jeux et des jouets en France (cumul annuel mobile NPD arrêté à fin septembre 2017). Elle affiche des ventes stables au regard des 12 mois précédents, avec un prix moyen à 17,28 euros, en hausse de 8 %, dynamisée par la tendance de la micro-mobilité et le plébiscite pour les grands classiques.
3ème catégorie du marché des jeux et des jouets en France
Pour le panéliste NPD, la catégorie du plein air se maintient et permet de désaisonnaliser le marché du jouet. Elle représente une réelle opportunité de ventes pour les spécialistes comme pour les hypermarchés en dehors de la saison de Noël en faisant venir les consommateurs en magasins dès les vacances de printemps, lorsque démarrent les achats substantiels. En effet, près d’un tiers des ventes annuelles de jeux et de jouets est réalisé pendant le 2ème trimestre.
Micro-mobilité et grands classiques pour 2018
Selon la FJP, "les fabricants de jouets ont développé une offre de produits considérable afin d’insuffler une nouvelle dynamique au marché, participer à sa désaisonnalisation et répondre aux tendances de consommation actuelles des enfants et des parents d’aujourd’hui".
La micro-mobilité regroupe l’ensemble des moyens de transport individuels utilisés pour des déplacements courts, plutôt urbains et adaptés à des distances inférieures à 6 km (vélos, trottinettes, skateboards, rollers, tricycles, porteurs, draisiennes et leurs versions électriques pour certains). Les grands classiques rassemblent les aires de jeux, les toboggans, les trampolines, les portiques, les blasters, les jeux d’adresse ou encore les jeux d’eau.
Les jouets de plein air VS sédentarité des enfants
Dès l’âge de deux ans, la sédentarité augmente les risques d’obésité. La France comptabilise seulement 6 % de filles et 14 % de garçons ayant une activité physique d’au moins une heure par jour (la moyenne de l’Union Européenne se situe respectivement entre 10 % et 20 % selon l’OCDE). La faible proportion des heures consacrées aux jeux d’extérieur jouerait un rôle déterminant dans la probabilité de développer un indice de masse corporelle trop élevé et ce dès l’âge de deux ans (étude de l’INSERM).
"Participant activement au bon développement de l’enfant, stimulant l’équilibre, la coordination et les repères dans l’espace, les jouets de plein air constituent un tremplin ludique vers la pratique d’un sport", affirme la fédération.
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