À quelques jours du week-end de Pâques, le Syndicat du chocolat vient de publier les chiffres du marché pour l’année 2017. Avec 378 850 tonnes vendues en France l’an dernier, il est resté stable, à -0,8 % en volume, comparé à 2016. Les ventes sont marquées par deux temps forts : Noël et Pâques, qui représentent 12,4 % des ventes annuelles (respectivement 8,5 % et 3,9 %). Près de 70% de chocolat sont vendus en grandes surfaces, les 30% restant sont commercialisés par d’autres circuits ; détaillants, stations-services, kiosques, boulangeries, etc.
La consommation moyenne en France s’élève à 7,3 kg par an par habitant . Les Français se distinguent par une propension à consommer plus de chocolat noir que le reste de l’Europe : plus de 30 % de la consommation adulte contre 5 % pour la moyenne européenne.
Pâques recrute toujours
Le marché de Pâques reste, lui aussi, relativement stable entre 2016 et 2017, avec une faible évolution à la baisse en volume (-1,5 %). Si 57 % des ventes de chocolat à Pâques se font encore en hypermarchés, elles sont en baisse de -4,7 %, au profit des supermarchés (+3,9 %) et des magasins de proximité (+8 %) qui représentent respectivement 38 % et 5 % des ventes. Le nombre d’acte d’achat est de 1,7 pendant la campagne de Pâques
552 000 tonnes en France
La profession de la chocolaterie représente près de 120 entreprises dont 90% de PME. Elle emploie plus de 30 000 salariés au total (dont 15 850 en production industrielle) et participe à l’activité économique de toutes les régions françaises. Les entreprises fabriquent 552 650 tonnes dans l’Hexagone :
• 378 850 tonnes sont vendues aux consommateurs en France et à l’international.
• 173 800 tonnes sont vendues aux professionnels qui utilisent le chocolat comme ingrédient (glaces, biscuits et gâteaux…).
