Quoiqu’on en dise, le prix reste le principal facteur d’attractivité des enseignes de la grande distribution alimentaire en France. Selon une étude du spécialiste de la connaissance client dunnhumby, 50% des Français jugent leur enseigne principale bon marché. Un pourcentage resté stable malgré la déflation des prix observée entre 2015 et 2016. "Un des grands enseignements de cette étude est que la perception prix est fortement corrélée à la satisfaction client : plus une personne a une bonne perception prix de son enseigne, plus elle en est satisfaite", observe le spécialiste. Les simulations effectuées par dunnhumby sur la base de données recueillies prouvent, par ailleurs, qu’une amélioration de la perception prix est financièrement intéressante pour le distributeur, avec une fréquence de visite et des dépenses plus importantes.
La perception prix n’est pas le prix
L’étude montre toutefois qu’entre la perception prix et la réalité, un décalage existe."Il arrive parfois qu’une enseigne soit jugée moins chère qu’une autre alors que leurs indices prix prouvent le contraire", souligne dunnhumby. Ce qui révèle l’existence d’autres facteurs d’influence sur lesquels les distributeurs peuvent travailler. Parmi eux, l’assortiment, l’accueil en magasin ou les services pour compenser un prix élevé. Les enseignes ne sont donc pas condamnées à pratiquer la guerre des prix pour se différencier. Elles peuvent aussi miser sur une perception prix qui repose sur 7 leviers principaux : le prix, la promotion, les programmes de fidélité, l’assortiment, les MDD, la communication et l’expérience en magasin.
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