Avec près de la moitié de la population française majeure en situation de surpoids ou d’obésité, soit 23 millions de personnes, le marché de la minceur a de beaux jours devant lui. C’est le constat que dresse Xerfi-Percepta dans une étude sous le titre : « Le marché de la minceur – Produits diététiques, compléments alimentaires, objets connectés, coaching, etc. : perspectives du marché et nouvelle donne concurrentielle d’ici 2018 ».
Pesant aujourd’hui 3 milliards d’euros, le marché de la minceur devrait se rapprocher des 4 milliards d’euros en 2018. Un marché toutefois imprévisible, saisonnier et soumis à des effets de mode.
Les acteurs doivent, en premier lieu, souligne l’étude, davantage rassurer les consommateurs avec une offre crédible. Ceux-ci, surinformés, méfiants et de plus en plus conscients des dangers. C’est notamment le cas pour les marchés à faible notoriété, mais aussi les plus innovants (cosmétiques minceur, cosmétotextiles, nouvelles méthodes de régime…).
Evidemment, l’étude constate que les initiatives fleurissent en matière de minceur connectée. D’autant que la digitalisation de l’offre permet de susciter l’implication des consommateurs et, surtout, de développer des liens communautaires. Par ce biais, c’est aussi une personnalisation plus grande qui s’annonce autour des services sur le marché de la minceur. Comme le souligne l’étude, une sorte de transition vers un paradigme préventif et d’accompagnement individuel avec une implication plus active des individus dans le maintien de leur ligne.
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