Près d’un mois après les attentats du 13 novembre à Paris, Iri a étudié l’impact économique de ces attaques sur les ventes des produits de grande consommation en hypermarchés et supermarchés. Conclusion : il a été quasi nul, à l’exception des deux premiers jours. Sans surprise, la fréquentation des magasins a lourdement chuté durant le week-end du 14/15 novembre (à -4%) par rapport aux mêmes jours de l’année précédente. Les très grands hypermarchés ont été les plus touchés (-9%) avec un transfert partiel vers les petits supermarchés (de 400 à 1200m 2), en progression de +6%.
Le retour à la normale a, toutefois, été extrêmement rapide : les 15 jours suivant cet événement n’ont connu ni baisse de la consommation, ni phénomène de stockage. Les ventes sont à + 1,6% la semaine suivant les attentats et à +0,3% la suivante.
En termes de contenu du panier, pas de changement non plus. À noter, cependant, la très forte baisse des achats d’alcool (-5%) en particulier les apéritifs (-10%) et les vins effervescents (-8%). De la même manière, les produits de beauté ont été affectés (-3,4%) et particulièrement le maquillage (-9,5%).
À l’inverse, Iri enregistre une hausse des ventes de beurre/oeufs/lait (+3%) ainsi que des pizzas fraîches (+9%) et des viandes et volailles en libre-service (+6% au total).
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