Entre ce qui est ce qui est dit, et ce qui est fait, il y a toujours un gap. Y compris entre la confiance qu’ont les décideurs dans leur stratégie de pricing, et la réalité de leurs pratiques. Quartet FS, entreprise spécialisée dans le traitement et l’analyse des données en mémoire, a mené, en octobre dernier, une étude sur l’état de l’art de « La stratégie de pricing dans les entreprises B2C », en partenariat avec Vanson Bourne, en France et au Royaume Uni. Résultats : 89% des sondés affirment que leur stratégie de pricing est le premier levier pour attirer de nouveaux clients. Leur priorité consiste à adapter leurs prix au marché. L’augmentation de leurs ventes, marges, et image de marque restent leur objectif principal.
Une majorité de décideurs (57%) estiment avoir mis en place une stratégie de pricing flexible, et seulement 2% affirment qu’ils n’en ont pas et n’ont pas l’intention d’en avoir une. Des affirmations en contradiction avec la réalité du terrain. Le sondage révèle que les pratiques adoptées et les fonctionnalités des outils utilisés ne permettent pas de mettre en place une stratégie de pricing performante et efficace. Pour 89% des décideurs, le facteur le plus décisif pour adapter son pricing est le prix des concurrents. Les éléments de cycle de vie du produit, niveau des stocks, trafic web, marges et chiffre d’affaire sont beaucoup moins fréquemment mentionnés. Si tous affirment pouvoir personnaliser leurs règles de pricing, 30% d’entre eux ne peuvent pas le faire pour toutes les situations. Notamment en périodes de soldes, où seulement 1 décideur sur 10 ajuste ses prix plusieurs fois par jour. Et seulement 34% mettent à jour leurs données quotidiennement. Enfin, seuls 16% utilisent un moteur d’agrégation in-memory, alors que la majorité recourt encore aux applications de pricing ou de business intelligence. Investir dans de nouvelles applications pour améliorer la stratégie de pricing devient une nécessité. Pour les entreprises des secteurs de l’IT, du public, des communications, des services, et de la distribution spécialisée il y a urgence : entre 40 et 42% d’entre eux ont l’intention d’investir dans les 6 mois à venir. Les secteurs des médias, de la distribution traditionnelle (grande consommation), du transport, de l’industrie, des services financiers et des assurances prévoient, quant à eux, en majorité, de n’investir (que) dans les 6 à 12 prochains mois.
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