Oubliée, la crise du horsegate ? En dépit d’une conjoncture économique morose et une année atone pour les produits alimentaires (+0,7% en volume), le marché des produits surgelés de grande consommation fléchit légèrement de -0,7% en volumes et stabilise son chiffre d’affaires.
Toutes les catégories de produits ne sont, cependant, pas logées à la même enseigne. Si les pizzas progressent (+1,4% en volume), de même que la viande, les entrées (quiches), tartes et tourtes, les produits à base de pommes de terre ont connu un moindre succès en 2014 : ils accusent un repli de 2,7%.
Même bilan contrasté dans la catégorie des légumes : les cuisinés progressent de 2,6% tandis que les légumes bruts reculent de 5,5%.
Toujours à la peine, le segment des plats cuisinés régresse de 2% en volume par rapport à 2013, année du horsegate. L’érosion s’est arrêtée mais la confiance est longue à revenir côté consommateurs.
Les desserts surgelés, quant à eux, tiennent le haut du pavé, avec une croissance en volumes de 3%.
Un marché des glaces stable
Au sein de cette catégorie, le marché des glaces est resté stable en volume, avec 344 ML consommés dont 253 à domicile et 91 hors foyer, notamment tiré par l’innovation qui a participé à hauteur de 16% au chiffre d’affaires annuel.
Hypermarchés et drive voient leurs parts de marché progresser tandis qu’à l’inverse, les ventes en supermarché reculent. Au global, le marché des glaces en grandes surfaces progresse légèrement de 0,6% en volumes et régresse en restauration.
Pour la totalité du marché des produits surgelés, les ventes en hypermarchés, spécialistes du surgelés et drive résistent. A contrario, les supermarchés, le hard discount et la livraison à domicile marquent le pas.