Le projet de rapprochement entre Mr Bricolage et Kingfisher annoncé en juillet 2014 et soumis à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence est au point mort.
Les accords conclus entre Kingfisher, Mr Bricolage et les principaux actionnaires de Mr Bricolage prévoyaient que les deux groupes s’accordent préalablement sur les engagements réclamés par l’Autorité de la concurrence pour obtenir l’autorisation du rapprochement.
Or, Mr Bricolage dévoile dans un communiqué que le conseil d’administration du groupe, qui s’est réuni le 20 mars 2015, a constaté à la majorité de ses membres que les engagements de Kingfisher proposait de soumettre n’étaient pas compatibles avec les fondamentaux du projet et pouvaient nuire gravement aux intérêts de Mr Bricolage et de ses actionnaires. Mr Bricolage déclare avoir notifié cette décision à Kingfischer qui a informé le groupe de son désaccord quant à la position retenue par son conseil d’administration.
Mr Bricolage, bouté hors de France
Le conseil d’administration de Mr Bricolage considère que les engagements proposés par Kingfisher, s’ils avaient été mis en oeuvre, auraient conduit en France à la sortie définitive de Mr Bricolage, d’un nombre très élevé de ses magasins (Mr bricolage et Briconautes) et, en outre, à la cessation des relations de Mr Bricolage avec certains magasins affiliés sans enseigne, au-delà de ce qui avait été anticipé par les parties. La mise en oeuvre de tels engagements aurait été susceptible de déstabiliser dans son ensemble le réseau d’adhérents, qui est au coeur de l’activité de Mr Bricolage.
Mr Bricolage reste en attente de la position de Kingfischer sur la notification que ce dernier a déposé le 26 janvier 2015 auprès de l’Autorité de la concurrence.
Jusqu’à publication d’un nouveau communiqué, la cotation de l’action Mr Bricolage reste suspendue.
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