C’est la fin d’une longue bataille juridique. Le Conseil d’État a rejeté les recours contre les décrets autorisant l’ouverture le dimanche des enseignes de bricolage. Une décision qui conforte l’orientation du gouvernement, en faveur d’une plus grande flexibilité des horaires du commerce, notamment le dimanche. Les syndicats salariés attaquaient le décret publié en mars 2014, par le ministère du Travail, qui ajoutait les magasins de bricolage à la liste des établissements autorisés à ouvrir le dimanche. Le premier décret "bricolage" avait été suspendu en février de la même année par le Conseil d’Etat au motif que cette autorisation était illégale car temporaire (valable du 1er janvier 2014 au 1er janvier 2015). Depuis, le gouvernement avait de nouveau planché sur ce dossier. "Dans sa décision rendue mardi (12 février, ndlr), le Conseil d’Etat a statué définitivement sur ces affaires et rejeté les recours dirigés contre ces deux décrets" affirme l’institution, dans un communiqué. Contre les détracteurs de la dérogation, les juges opposent qu’elle "répond aux besoins d’un grand nombre de personnes pratiquant, plus particulièrement le dimanche, le bricolage comme une activité de loisirs, dont la nature implique de pouvoir procéder le jour même aux achats de fournitures nécessaires ou manquantes". Affaire classée.
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