La menace du dépôt de bilan s’est éloignée pour La redoute. La vente de l’entreprise par Kering à ses dirigeants actuels, Nathalie Balla et Éric Courteille, devrait avoir lieu. Jusque là réfractaire, la CFDT a annoncé qu’elle allait finalement signer le protocole d’accord de la direction sur le plan social pour éviter au groupe la liquidation judiciaire. Une décision qui ouvre la voie à un accord majoritaire et valide le plan de cession.
Les syndicats ont, toutefois, obtenu de la direction deux compensations : celle du retrait du chapitre sur l’organisation du travail du protocole d’accord et la promesse de 180 millions d’euros versés par Kering pour des mesures sociales dans une fiducie, jusqu’en 2024. Cette somme sera notamment utilisée pour financer les éventuels départs en pré-retraite au-delà de 2017 et la première vague de suppression des postes. Au total, sur les 3 500 salariés du groupe, 1178 emplois devraient être supprimés et le potentiel des départs en pré-retraite se monte à 685 postes maximum.
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