Le marché du jouet termine l’année en beauté. En 2013, il affiche une hausse de 0,7%, avec 3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le prix moyen dépensé par jouet, passé de 13,97€ à 14,40€ en 2013, a compensé la légère baisse de 2% du nombre d’unités venues qui s’élève à 218 millions. "Les résultats français sont meilleurs que ceux observés en Europe", indique Frédérique Tutt, expert du marché mondial du jouet.
Les cinq plus gros pays européens ont ainsi vu leurs ventes stagner en 2013, après un léger recul de 1% en 2012. Après un début d’année positif et des ventes en augmentation de 1% à fin octobre, le marché français retrouve l’équilibre. "Comparé à des marchés comme le Royaume-Uni (-1%) ou l’Italie (-3%), on peut dire que les chiffres français sont positifs et que, comme prévu, 2013 finit mieux que 2012", observe Frédérique Tutt.
Poste de dépenses épargné
Parmi les best-sellers de 2013, l’électronique pour enfants et les jeux de construction se placent en tête. "Preuve que les grands classiques n’ont pas dit leur dernier mot", souligne l’expert.Le succès de la peluche interactive Furby et la tablette préscolaire Storio ne se dément pas. Storio a, ainsi, été le jouet le plus vendu en France sur l’ensemble de l’année, tandis que Furby s’impose comme meilleure vente au niveau européen (numéro un au UK, en Allemagne, en Italie et en Espagne). "Grâce à des nouveautés phares telles que Furby ou les nouvelles tablettes préscolaires et une fin de saison très dynamique, le secteur affiche des résultats solides et confirme le retour attendu au niveau de 2011", note Frédérique Tutt.
Si le climat économique impacte toujours le portefeuille des consommateurs, devenus plus prudents dans leurs achats, les cadeaux de Noël pour les enfants demeurent un poste de dépenses encore épargné par les arbitrages de crise.
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