Grosse déception pour Bricorama. Alors que Jean-Paul Bailly, l’ancien président de la Poste, devrait remettre au Premier ministre son fameux rapport sur la question du travail du dimanche le 2 décembre prochain, la décision du tribunal de commerce de Bobigny qui a examiné, vendredi 22 novembre, la plainte du distributeur contre ses concurrents Leroy Merlin et Castorama, ne sera finalement pas connue avant le 25 février. Le plaignant espérait pourtant qu’un verdict tombe en sa faveur, avant les fêtes de fin d’année et mette ainsi fin à "la distorsion de concurrence" qui, selon les avocats de l’enseigne, la pénalise. A en croire son pdg, Jean-Claude Bourrelier, l’interdiction d’ouvrir ses magasins d’Ile-de-France le dimanche aurait déjà fait perdre à Bricorama 25 millions d’euros. "Leroy-Merlin et Castorama bénéficient d’autorisations d’ouvertures administratives liées à leur grande taille. C’est l’histoire du pot de terre contre le pot de fer", a déclaré, devant la Cour, Me Frédéric Naquet, l’avocat de l’enseigne. Jean-Claude Bourrelier réclame 1,7 millions d’euros de préjudice à ses deux concurrents.
Articles liés
Aucun article lié