KPI dans la supply chain. Deux ans après la première étude, où en sont les réalisations au regard des nombreuses intentions et quels seront les outils de mesure de la performance retenus par les managers en 2014-2015. C’est l’enjeu de l’étude réalisée conjointement par el cabinet de conseil Kurt Salmon, Generix Group, l’Agora du Supply Chain Management et l’Aslog. Une étude dont les résultats complets seront présentés le 27 novembre à 9h30, lors d’une conférence dans le cadre du salon Supply Chain Event 2013 organisé par Reed Expositions et Supply Chain Magazine au Cnit Paris La Défense. Points de Vente en fera l’écho dans son édition du 2 décembre (1147-48).
Pour l’occasion, quelque 212 directeur suply chain et logistique en France ont répondu au questionnaire on-line. Trois principaux secteurs sont représentés : distribution, production industrielle et prestation logistique. 55% des réponses concernent des entreprises de plus de 500 salariés. 37% des managers supply chain interrogés sont membres du comité de direction de leur entreprise
Les préoccupations actuelles des managers
Que ce soit pour les indicateurs opérationnelles ou stratégiques, seulement un manager sur deux est satisfait des indicateurs supply chain dont il dispose. Et seulement 40% des prestataires logistiques considèrent leurs indicateurs comme homogènes dans un contexte multi sites.
De manière générale, les entreprises souhaitent faire évoluer l’ensemble de leurs indicateurs opérationnels ou stratégiques d’ici à 2014-2015. C’est particulièrement vrai pour la planification (75% de mesures non optimales) et l’environnement (65% de mesures non optimales). L’amélioration de la capacité d’anticipation des flux ainsi que la rédéfinition de schémas logistiques suscitent, également, beaucoup d’intérêt.
Démarche collaborative et partages des KPIs
Est-ce un levier de performance pour els partenaires. Pour l’heure, on constate peu de suivi des principaux indicateurs transverses sur la chaîne de valuer. Seul le suivi du cycle de vie produit a augmenté entre 2011 et 2013. Les quatre autres indicateurs sont stables (coût total de mise à disposition des produits ; délai total de mise en rayon), ou sérieusement à la baisse (valeur de l’encours de production/CA, coût total de l’emballage). Enfin, la co-production d’indicateurs entre partenaires reste faible, sauf pour les prestataires de transport.
Les entreprises sont-elles bien équipées ?
Premier constat : il semble plutôt que els outils nécessaires à la production et au partage des indicateurs ne sont pas suffisamment exploités. Les prestataires logistiques sont les moins satisfaits des outils qu’ils utilisent (70%). Et les managers apparaissent comme globalement insatisfaits des outils dont ils disposent pour travailler en mode collaboratif. Une insatisfaction qui a augmenté depuis 2011 avec un pourcentage d’outils perçus comme étant rudimentaires (faible automatisation) qui est passé de 49% à 60%.
Multi et omni canal : un pilotage spécifique ?
38% des répondants opèrent une distribution de type omni canal, facteur de complexification des process, en cours de structuration. Et 47% des managers qui gèrent ce type de distribution utilisent des tableaux de bord et indicateurs commun (contre 53% un tableau de bord différencié).
Pour en savoir plus, rendez-vous le 27 novembre – 9h30 – Salon Supply Chain Event 2013 – Cnit Paris La Défense