Pas d’inquiétude pour Bic quant à sa capacité à atteindre ses objectifs de l’année 2013 malgré les replis respectifs de 1,4% de son bénéfice net, à 68,5 millions d’euros et de 3,8% de son chiffre d’affaires, à 470,4 millions d’euros, au troisième trimestre. "Globalement, au vu de notre performance depuis le début de l’année, nous sommes confiants en notre capacité à réaliser nos objectifs de l’année 2013", a déclaré Mario Guevara, directeur général du groupe.
Sur les neufs premiers mois de l’année, les ventes enregistrent, de fait, 1,4 milliards d’euros, en baisse de 1,9% mais en croissance organique de 2,6%. Le groupe affiche, sur cette période, un bénéfice net de 186,6 millions d’euros, en baisse de 11,3%.
Dans le détail, les ventes de l’activité Grand Public ont progressé de 4,1% à base comparables sur les 9 premiers mois et grimpé de 4,5% au troisième trimestre. Le chiffre d’affaires de l’Europe a, lui aussi, augmenté de 4,8% (+1,7% au 3eme trimestre)."Au cours des 9 premiers mois 2013, nos activités grand public ont surperformé sur leurs marchés, grâce à des gains de distribution et de parts de marché", souligne le groupe.
Potentiel de croissance
En revanche, l’activité produits publicitaires et promotionnels (Bic APP) accuse une baisse de 6,2% à taux de change constants et -2,3% au 3eme trimestre. Le groupe anticipe, pour l’année 2013, une baisse du chiffre d’affaires qui "pourrait se situer entre -1% et -5%". En raison d’une moindre absorption des coûts fixe liée à la diminution des ventes, lar marge d’exploitation normalisée "pourrait décroître à un niveau proche de 5% ou légèrement inférieur", précise le communiqué. Pour Mario Guevara, le bilan de cette activité reste ,néanmoins, satisfaisant : "comme prévu, la performance de Bic APP s’améliore régulièrement trimestre après trimestre, aux Etats-Unis et en Europe", a-t-il ajouté.
Bic, qui vient en outre d’acquérir une participation majoritaire dans la société indienne Cello Pens en septembre dernier, annonce viser les marchés en forte croissance comme le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie où il espère améliorer, à plus long terme, "son potentiel de développement".
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