Le retour en Bourse de la Fnac, après 33 ans d’absence, ne se sera pas fait sans heurt. Dès son introduction, sous les feux de la rampe, le 20 juin dernier, le titre du groupe, dont le cours de référence était fixé à 22 euros, perdait déjà 10%, à 19,84 euros, pour finalement dévisser de 14% à la clôture, à 19%. Quatre jours plus tard, le titre Fnac reprend des couleurs, reprenant 6,42%, à 22,22 euros, signant ainsi la plus forte progression du CAC et du SBF 120.
De quoi redonner des couleurs au groupe de distribution de produits culturels dont le modèle, concurrencé par Internet, Amazon en tête, semble ne plus séduire les investisseurs. Après avoir échoué à revendre la Fnac, faute d’acquéreurs, sa maison-mère, Kering (ex-PPR), désireuse de se recentrer sur ses activités luxe et lifestyle, a, ainsi, décidé de se séparer de la célèbre enseigne, alors que le marché des biens culturels chute de 10% en 2012. Cette opération a pris la forme d’une scission, distribuant les actions de la nouvelle entité du groupe aux actionnaires de PPR au prorata de leur participation actuelle.
De quoi redonner des couleurs au groupe de distribution de produits culturels dont le modèle, concurrencé par Internet, Amazon en tête, semble ne plus séduire les investisseurs. Après avoir échoué à revendre la Fnac, faute d’acquéreurs, sa maison-mère, Kering (ex-PPR), désireuse de se recentrer sur ses activités luxe et lifestyle, a, ainsi, décidé de se séparer de la célèbre enseigne, alors que le marché des biens culturels chute de 10% en 2012. Cette opération a pris la forme d’une scission, distribuant les actions de la nouvelle entité du groupe aux actionnaires de PPR au prorata de leur participation actuelle.