Tandis que viennent de s’achever les négociations commerciales, l’Association Nationales des Industries Alimentaires (Ania) tire, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme sur ses entreprises "au bord de la faillite". Le président de l’association, Jean-René Buisson a réitéré ses craintes sur le secteur, rappelant que "ce sont près de 5000 emplois qui ont disparu et cette année 5000 autres disparaîtront si les pouvoirs publics ne font rien de concret". En cause : l’attitude des distributeurs qui se livrent à "une course effrénée au prix le plus bas, sans aucune prise en compte des augmentations de matières premières". Le président n’hésite pas à qualifier les distributeurs n’appliquant pas la LME de "hors la loi" qui "sans exception, se sont montrés sans foi ni loi et encore plus agressifs que les années précédentes". Un message entendu par Stéphane Le Fol, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, qui propose de "renforcer" le dispositif de la LME et d’introduire un meilleur équilibre dans les relations entre fournisseurs et distributeurs.
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