"En 2012, nos entreprises ont été contraintes de supprimer 5000 emplois. Si rien ne change, ce sont 5 000 emplois supplémentaires qui risquent de disparaître en 2013." C’est avec ces mots que Jean René Buisson, président de l’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania), a présenté ses vœux au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll et au ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot.
La sonnette d’alarme est tirée. Les entreprises du secteur sont de plus en plus frappées par la crise économique. L’asphyxie guette. En cause : des relations commerciales qui se déroulent sur fond de LME mal appliquée, le recul de la consommation des ménages, la volatilité du cours des matières premières, les pressions fiscales… Avec, au final, une extrême fragilisation des marges des entreprises en 2012 qui enregistrent une chute de 13 points depuis 2008. Un plancher historique ! En conséquence, l’Ania tape du poing sur la table et exige du gouvernement que la LME soit "précisée et clarifiée sur le volet des relations commerciales afin de permettre son application effective". Et engage chacun à capitaliser sur ses atouts. A ce titre, l’export doit, selon lui, être une priorité dès 2013.
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