Michel-Edouard Leclerc a qualifié de "bonne nouvelle" le coup de pouce dont va bénéficier le Smic. "C’était une promesse de François Hollande, mais plus qu’une promesse, c’est un symbole pour renouer le dialogue avec les salariés", a-t-il déclaré le 27 juin sur RTL, au lendemain de l’annonce par le gouvernement d’une augmentation limitée de 2% du Smic au 1er juillet. Le patron des centres E.Leclerc a toutefois affirmé sa préférence pour un remplacement du Smic par des salaires minimum par branches :"Le Smic est trop uniforme, trop homogène, il devrait y avoir plusieurs Smic par catégories professionnelles, sinon c’est aussi une trappe à bas salaires". Estimant entre 15 et 18% la proportion des personnels du groupement Leclerc rémunérés au Smic, il a relativisé, de surcroît, le surcoût représenté par la hausse du 1er juillet : "Cette hausse est modeste, donc on va se l’avaler parce qu’on marche bien", a-t-il déclaré. Quant aux critiques du patronat, notamment de la Fédération des Entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD), adressées au gouvernement, Michel-Edouard Leclerc a ajouté: "Franchement, faut pas charrier ! 22 euros, 23 euros d’augmentation, c’est pas ça qui va faire perdre le triple A" d’une entreprise !”. A bon entendeur…
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