L’année 2012 commence plutôt bien pour Danone. Le chiffre d’affaires consolidé a, en effet, progressé de +7,6% à 5 1117 M€ au premier trimestre en données historiques et de +6,9% en données comparables. Une croissance organique qui résulte d’une hausse des volumes de +2,2% et d’une progression en valeur de +4,7%.
Côté produits laitiers frais, le groupe enregistre une évolution du chiffre d’affaires de +3,8% (-0,1% en volume et +3,9% en valeur). Selon le groupe, "l’Amérique latine et la zone Afrique-Moyen-Orient restent extrêmement dynamiques, maintenant leur croissance à deux chiffres, tandis que l’Europe décline légèrement ce trimestre, impactée par une situation dégradée en Europe du Sud", tandis que "dans la zone CEI et aux Etats-Unis, les plans d’action mis en place commencent à porter leurs fruits et les ventes progressent ce trimestre en volume comme en valeur".
Le pôle Eaux réalise une belle performance avec une hausse du chiffre d’affaires de +16,4%. Danone enregistre, également une évolution de +9% de son chiffre d’affaires sur le pôle Nutrition Infantile, toutes les régions étant en progression, même si l’Asie, le Moyen-Orient, la Turquie et le Royaume-Uni restent les premiers moteurs de la division.
Danone s’appuie sur des perspectives 2012 basée sur un contexte macro-économique sans amélioration ni dégradation significative par rapport au second semestre 2011 : "des tendances de consommation toujours difficiles en Europe de l’Ouest et le maintien des prix des matières premières à des niveaux similaires à ceux de la fin de l’année 2011, se traduisant par une inflation de nos coûts des matières premières toujours élevée au 1er semestre et de l’ordre de 5% sur l’ensemble de l’année".
Dans ce contexte, les priorités du groupe restent inchangées : développement des catégories, investissement soutenu dans les pays à fort potentiel, en particulier dans les "Micrub" (Mexique, Indonésie, Chine, Russie, Brésil), et soutien des activités et des marques en Europe de l’Ouest. Danone indique que, "fort de son expérience en 2010 et 2011", il "continuera à gérer les hausses et la volatilité du coût des matières premières au moyen d’une productivité soutenue, et par le biais d’une politique tarifaire sélective lui permettant de soutenir sa compétitivité".
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