Triangle Mobilier
Près de la matière, près du client
Ici, on aime à le souligner. On est 100% industriel français: concepteur et producteur de la totalité des produits commercialisés par le groupe Le Triangle (220 personnes – 50?M€ de CA), hormis les composants utilisés pour les assemblages photovoltaïques. Un outil industriel de 25?000?m2 couverts sur deux sites, en Loir- et-Cher, bâti sur la maîtrise du métal, au service des activités développées par le groupe: charpentes et structures métalliques de bâtiments professionnels et d’élevage, installations photovoltaïques et, depuis 2006, l’agencement alimentaire avec Triangle Mobilier. “Ce savoir-faire industriel intégré est une de nos forces. Nous avons une formule chez nous qui résume bien notre philosophie: près de la matière, près du client”, souligne Noël Richard, directeur commercial de Triangle Mobilier. Et ça marche: en 8 ans, l’entreprise a agencé plus de 1?500 magasins. Partie du métal, elle s’est, bien évidemment, diversifiée pour offrir une gamme de nouvelles matières associant le verre ou le bois pour coller aux tendances du marché. “Nous avons d’ailleurs reconfiguré notre outil de production pour pouvoir répondre à quasiment toutes les problématiques de l’agencement”, ajoute-t-il.Spécialiste de la zone “Trad”, l’entreprise intervient sur les rayons fruits et légumes, boulangerie, fleurs et plantes et meubles spécifiques (saucissons, olives…). Et parmi les grandes tendances, Triangle Mobilier constate un réel retour aux valeurs métiers. L’agenceur est donc appelé à recréer des ambiances “primeurs”, “marché”, avec toute une gamme de matières et de codes couleurs qui rappellent les halles d’antan comme le bois, les carreaux blancs, le vert pâle… “C’est une ambiance qui sécurise les clients autour de valeurs authentiques. Mais attention, le consommateur n’est pas dupe. La réussite passe par notre savoir-faire d’agenceur mais, aussi et surtout, par la qualité du produit”, rappelle Noël Richard.
Ne pas sortir du rail du prix de marchéPlus question, donc, aujourd’hui, de parler de vente de mobilier. L’agenceur doit proposer une solution qui répond à l’attente du distributeur pour la différenciation de son point de vente. Une démarche qui nécessite une nouvelle approche. D’abord au niveau des compétences, notamment commerciales. “Nous recrutons des experts du métier qui peuvent être force de propositions, à l’écoute, dynamiques et réactifs. A contrario, compte tenu du contexte économique tendu, ils doivent faire preuve de souplesse intellectuelle afin de proposer la solution optimale, en standard ou sur-mesure, sans sortir du rail du prix de marché. On peut faire un écart quand le client est prêt à l’accepter, mais on ne peut pas lui faire sauter 15 marches d’un seul coup”, explique Noël Richard. Une solution économiquement supportable, raisonnable et proportionnée à la valeur du produit vendu. “Toutes les enseignes raisonnent, désormais, en ratio sur le mètre linéaire dégagé. Nous nous inscrivons