La lingerie a ses raisons que le retail ne saurait voir. Trouver les bons coordonnés entre le soutien-gorge et la petite culotte est une problématique centrale du métier. En vertu du principe du taillage entre le haut et le bas, et de la morphologie unique de chaque femme, un 95C peut appeler une taille 34… ou un 85A une taille 40. “Cette logique est difficile à gérer en lingerie car il se peut que, compte tenu de l’offre disponible en magasin, la cliente trouve le haut mais pas le bas. La demande est délicate à estimer sur le web car on ne sait pas pourquoi la cliente n’achète pas le produit. Nous retrouvions les mêmes problèmes en magasin et sur le site web alors même que ce dernier propose davantage de stock”, explique Florent Plonquet, directeur des systèmes d’information de RougeGorge. Le serpent qui se mord la queue. Face à ce constat, la marque a opté pour le stock unifié et s’est inscrite dans une dynamique
