67millions. C’est à peu près le nombre de résultats que l’on obtient après avoir effectué une requête sur le mot “consommation” dans Google. C’est Jean-Marc Liduena, senior partner associé, en charge de l’Industrie Consumer & Industrial Products en France chez Deloitte, qui s’est amusé à en faire l’expérience le matin même de son intervention lors des 3e Assises de la Consommation. “Ça ne veut rien dire en soi. Il faut benchmarker ce résultat”. Du coup, le 20?avril dernier, Jean-Marc Liduena lance une autre requête, cette fois sur les “Panama Papers”, histoire de comparer. Résultat: 400?000 occurrences pour cette actualité mondialement plébiscitée, soit bien moins que le terme “consommation”. Bon, évidemment, depuis, les documents panaméens, aux nombreux fans, sont repassés en tête avec 79millions. Mais l’intérêt de l’expérience était atteint: montrer l’importance de la consommation dans notre société “et réfléchir autour de 4 perspectives, 4 révolutions de la consommation: technologique, marketing, de la distribution et de l’auto-révolution”, comme le souligne le senior partner de Deloitte.
Smurfer sur la vague Côté révolution technologique, bien malin sera celui qui peut prévoir à 10 ans. Juste un rappel: il y a 12 ans, Facebook n’existait pas. À peine imaginable. Difficile de se remettre en situation. Prise de conscience du chemin parcouru et des impacts sur notre vie. “Cela veut dire que tout va très vite dans la consommation avec l’apparition de nouveaux modèles, de nouveaux usages”, souligne Jean-Marc Liduena. Et d’ajouter, citant une étude récemment publiée par Deloitte sur la consommation impactée par le digital(1): “In a world where nearly everyone is always online, there is no more offline. So it’s not just about the digital business. It’s just about business”. Bref, cessons d’opposer le on et le off: ça n’a plus de sens. Pour Deloitte, le véritable tsunami technologique passe par un modèle: le smurf… pour social media, uberisation, robotisation et