• Quel état des lieux pouvez-vous dresser du métier d’acheteur, en 2019? Première observation, les départements achats se retrouvent de plus en plus souvent dans des positions déséquilibrées et défavorables, où l’acheteur est en difficulté. Les secteurs les plus touchés sont ceux des matières premières et, par ricochet, celui de la grande distribution où 44% des acheteurs déclarent avoir une relation déséquilibrée avec leurs fournisseurs. L’acier, la chimie, l’électronique et le marché des logiciels sont également concernés. Seconde observation, si, pendant longtemps, le secteur achat avait tendance à réduire le nombre de ses fournisseurs, aujourd’hui ils visent plutôt à élargir leur panel. Enfin, troisième constat, la gestion des risques est désormais aussi importante que la réduction des coûts.
• Qu’est-ce qui a changé sur ce dernier point? Le levier de la réduction des coûts comme base de la négociation commerciale n’est pas suffisant et trop court-termiste pour créer des relations solides. Pour cela, la profession s’est armée de nouveaux leviers intelligents. La réduction des coûts reste, bien sûr, l’objectif principal des