Eusko. Pêche. Sol-Violette. Abeille. Ces différentes appellations sont les monnaies locales complémentaires (MLC) utilisées au Pays basque, à Montreuil, à Toulouse et à Villeneuve-sur-Lot. Initiées, le plus souvent, par un groupe de citoyens ou d’associations, elles ont pour but de favoriser les échanges commerciaux locaux pour soutenir l’économie réelle. Sous forme de coupons et, pour certaines, déjà numérisées, les MLC proposent aux consommateurs de les utiliser pour redonner une valeur sociale et morale à leurs achats. Le premier Sol-Violette a été mis en circulation en mai2011. Il aura fallu 2 ans pour co-construire ce projet, démarré lors d’un atelier économique, au forum régional de l’économie sociale et solidaire. Objectif: identifier les vertus à mettre en avant et à défendre. La première étape consistait à établir la charte. Elle repose sur 5 axes: l’impact sur l’environnement de l’activité économique, l’éthique sociale et salariale au sein de la structure, l’éthique économique avec les fournisseurs et les clients, la favorisation des circuits courts ainsi que la réduction des intermédiaires et la définition du positionnement de la MLC en tant que relais des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Cette charte doit être signée par chaque nouvel entrant dans le réseau. “Elle est la colonne vertébrale du projet car elle permet de s’assurer que l’argent va être utilisé au sein de structures économiques qui défendent ces valeurs, de mettre en avant le pouvoir transformateur de la monnaie et d’affirmer que son fonctionnement a un impact sur
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