IoT, Big Data, Intelligence Artificielle, robotisation, machine learning, blockchain… Ces technologies tiennent-elles leurs promesses? Font-elles partie du quotidien des entreprises? Ou se cantonnent-elles, pour l’instant, aux effets d’annonce ? Ce sont les questions posées par GS1 France, lors de sa 12e édition de son Université d’été. L’occasion de faire le point sur la transformation digitale des entreprises, au travers du regard d’experts, afin d’entrevoir ce que pourrait être le futur rupturiste que l’on nous promet dès 2030. Comment l’intelligence Artificielle (IA), l’Internet des Objets (IoT) et les big data vont-ils se faire une place dans la société? Bertrand Braunschweig, directeur du centre de recherche Inria-Saclay et coordinateur du livre blanc de l’Inria sur l’IA, revient sur les définitions de ces nouvelles technologies. D’abord l’Internet des Objets qui concrétise l’extension d’Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Avec, à la clé, un accroissement exponentiel du volume de données généré sur le réseau, à l’origine du Big Data. L’analyse prospective table sur 1?018 octets tous les mois, dans quelques années, avec des IoT a un prix extrêmement compétitif, de l’ordre de moins de 1?euro par appareil. C’est ce qui nourrira donc amplement le Big Data qui, lui, représente tout simplement de nouveaux ordres de grandeur concernant la capture, la recherche, le partage, le stockage, l’analyse et la présentation des données. Pour cela, rappelle Bertrand Braunschweig, “nous avons besoin de méthodes, d’outils et de dispositifs d’intelligence artificielle afin d’en tirer le meilleur parti”. Cette IA permettant d’automatiser les tâches accomplies (apprendre, organiser la mémoire, raisonner, coopérer…) par des êtres humains.
Des avancées prometteuses Parmi les développements récents, on peut citer IBM Watson avec un traitement en langage naturel, du scoring de différentes hypothèses et du classement. Bertrand Baunschweig cite, également, l’apprentissage profond (deep learning)