Amis ou ennemis? Cette question continue de faire débat chez les acteurs du commerce face au succès de la vente en ligne. Sauf chez les Français. Pour 62% des cyberacheteurs, les courses effectuées sur Internet restent majoritairement complémentaires avec celles réalisées en magasin, indique une étude CSA pour Monoprix réalisée en 2012. Et la majorité des consommateurs déclarent effectuer au moins un achat par mois sur la toile. “Cela fait cinq ans que les grandes enseignes et celles de taille moyenne font du e-commerce. Nous sommes dans l’ère du cross-canal. Alors il est temps de rappeler aux indépendants qu’Internet ne tue pas les magasins”, commente Jérémie Hersovic, président et co-fondateur de la plateforme de e-reservation Socloz. Alors pourquoi certains commerces ont manqué le virage du digital? D’abord parce que créer et développer un site web, c’est un métier. Les marchands indépendants n’ont pas les outils, l’expertise et le temps suffisant pour se faire une présence durable sur Internet. Générer de l’audience est une mission complexe qui nécessite un bon référencement pour être facilement identifiable par l’internaute. “Parce que des commerçants ne sont pas connus, ils auront tendance à croire qu’Internet coûte mais ne rapporte rien. Alors que 78% des consommateurs consultent Internet avant de se rendre en commerce de proximité, eux sont inexistants
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