Des milliers de pêches déversées sur l’autoroute A9 en plein mois de juillet, un Lidl démonté, une centrale d’achat saccagée… La grogne des producteurs va parfois jusqu’à la colère. Angélique Delahaye, présidente de Légumes de France, “ne cautionne pas mais comprend”, le désarroi des producteurs : “Tant qu’on sera dans une logique business qui casse l’humain, ça ne bougera que sous la pression des producteurs et le désordre public”. Premier maillon de la chaîne, les agriculteurs sont les victimes les plus touchées par la crise des matières premières : l’écart de prix entre les coûts de production et le prix final de vente ne leur permet plus de vivre correctement de leur travail.
Concurrence européenneÉpine dans le pied de la profession : la concurrence européenne. “Il faudra bientôt un détective privé pour