Formaliser aujourd’hui ce qui existera demain. Défricher, décrypter, identifier, comprendre, analyser et apporter les meilleures réponses aux problématiques à venir. C’est la mission d’ECR France, où industriels, distributeurs et prestataires logistiques anticipent les demandes du consommateur pour pouvoir mieux y répondre demain. Un travail collaboratif fertile, souvent pionnier, qui fait émerger les lignes stratégiques que devront suivre les entreprises pour être compétitives face aux nouveaux enjeux qui se dessinent. Du coup, cet organisme, géré de façon paritaire, est un vivier d’idées, d’innovations, un miroir de ce que seront, demain, les relations industriel/distributeur. En tout cas, des transformations nécessaires et vitales qui devront être mises en œuvre pour suivre les (r)évolutions du secteur. Les thématiques travaillées et les projets sont définis par les Comités. Il y en a trois: offre consommateur, supply chain et supply chain spécialisées. Les projets sont, ensuite, animés par l’équipe ECR et débouchent sur des éléments opérationnels directement utilisables: outils de mesure de suivi, de benchmarking, fiches pratiques de mise en œuvre, ateliers, formations, études, pilotes. Sur l’offre consommateur, les projets concernent le shopper omnicanal, l’efficacité des promotions ou encore le Zéro rupture en linéaire. En supply chain, les tendances sont à la digitalisation, au collaboratif, à la logistique omnicanale ou, encore, au gaspillage alimentaire.
Zéro Rupture en linéaire Le groupe de travail Zéro rupture en magasin fait partie des incontournables d’ECR. En place depuis plusieurs années, il regroupe 3 distributeurs, 8 industriels et l’Ilec qui se sont réunis sept fois en 2015 afin d’aboutir à une vision collective des ruptures en linéaire et des améliorations à apporter. ECR France a, ainsi, finalisé plusieurs projets. Le Baromètre des ruptures ECR-IRI a été mis à jour. Il mesure, désormais, les ruptures dans tous les hypers sur 250?000 références tous les mois. “En regardant les chiffres, nous avions observé une importante hausse du taux de rupture en fin d’année. Nous avons donc décidé d’analyser les résultats sur un an avec IRI. Et nous avons constaté que cette hausse s’est stabilisée. Les enseignes ont donc plutôt bien travaillé, même si, lors des temps forts promotionnels, les dysfonctionnements subsistent”, souligne Émilie Chalvignac, chef de projet