Ce n’est pas si courant. Des organisations patronales et syndicales ont signé une position commune sur la question de l’ouverture des magasins le dimanche. On retrouve les principales organisations syndicales représentées par leur division Commerce (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO-FEC, Syndicat des employés du commerce et des interprofessionnels, SUD) et une douzaine d’organisations patronales représentant des commerçants indépendants dont la Confédération des Commerçants de France (CDC), la Fédération nationale des syndicats des commerçants des marchés de France (FNSCMF), L’union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (UNFD), la Fédération des commerces spécialistes des jouets et des produits de l’enfant (FCJPE), la Fédération nationale de l’épicerie, caviste et spécialistes en produits bio (FNDE)…Globalement, elles partagent l’analyse de la situation présentée dans le rapport Bailly: ne pas banaliser le dimanche, favoriser une synchronisation du temps consacré au loisir et maintenir les activités indispensables au fonctionnement de la collectivité. En revanche, elles désapprouvent les propositions qui l’accompagnent: augmenter les dérogations accordées par le maire avec un droit de tirage individuel des entreprises et créer de nouvelles dérogations permanentes pour les zones commerciales.
Des patrons qui ne veulent pas ouvrir plus“La bonne nouvelle, c’est que le rapport Bailly s’est aperçu que le dimanche n’est pas un jour comme les autres”, lance Charles Melcer, président sortant de la Confédération des commerçants de France (CDF), très liée à la CGPME. En zone touristique, sur