La GMS peaufine de nouveaux leviers de croissance en misant sur la restauration. Avec, à la clé, une approche différenciante qui met l’innovation, parfois rupturiste, au service de clients en attente d’offres variées répondant aux nouveaux comportements et enjeux sociétaux. Par Catherine Batteux
La tendance s’amplifie. Confrontés à des difficultés sur certains segments, les distributeurs peaufinent de nouveaux leviers de croissance. Quand l’hypermarché peine à convaincre et cherche à renouveler l’expérience client pour tenter de colmater la brèche, quand les formats de proximité veulent coller aux changements de comportement de la société et répondre aux nouvelles tendances de consommation, la restauration apparaît comme un vecteur essentiel de création de trafic et de chiffre d’affaires additionnel. D’autant que, comme le souligne Vincent Lemaître, le tout nouveau directeur de la restauration Groupe chez Carrefour, “les points d’adhérence sont importants entre la distribution et la restauration. Nous travaillons des produits à consommer et nous sommes ancrés dans une démarche de services”. L’idée n’est pas nouvelle. Les enseignes de GSS l’expérimentent de longue date, à l’image d’Ikea, de Marks & Spencer, des Galeries Lafayette ou, plus récemment, d’Alinéa avec son concept “Selon Marceline”, d’Habitat, Du Bruit dans la Cuisine ou encore de Colombus Café, présent à la fois