Le phénomène des marketplaces grandit sur le web et grignote des parts de marché aux sites des distributeurs. Qui sont vraiment ces “world wide places”?Il existe plusieurs types de marketplaces. Les premières que l’on a vues arriver en France sont celles de type Vente-Privée qui s’adressent plus aux marques qu’aux distributeurs et avec qui elles entretiennent une relation privilégiée. À ce titre, un vrai savoir-faire réside dans sa capacité à mettre en avant l’univers des marques grâce à un énorme service créatif. Le concept s’est depuis essaimé sur la toile – Showromprivé et BrandAlley s’en sont inspirées -, ces nouvelles places de marché cherchent à construire une légitimité comparable auprès des grandes marques de luxe. L’autre modèle est, ensuite, Amazon, ouvert aux marques comme aux distributeurs. Le site capitalise sur deux forces: son trafic et sa plateforme technologique qui lui permet de vendre partout dans le monde. Pour étendre son offre, il s’est également ouvert aux petits distributeurs. Aux côtés de ces deux grands modèles, devrait bientôt émerger une place de marché d’un autre genre: celle de Google shopping qui proposera une prestation quasiment exclusivement centrée autour de la technologie et de la logistique.
Qu’est-ce qui fait d’Amazon une telle machine de guerre?C’est, évidemment, le site qui possède le plus grand flux. Ce qui ne l’empêche pas de rester très proactif pour inciter les vendeurs à s’installer chez lui, en leur offrant, notamment, des services complémentaires. Pendant les fêtes de Noël,