Trois taux, au lieu de deux. Au 1er janvier 2012, la valse des étiquettes a commencé, dans une certaine confusion. Conséquence d’un projet de directive compliqué, dont l’instruction finale a eu lieu fin janvier et durant un mois, les commerçants ont dû jongler entre les taux à 5,5 %, 7 % et 19,6 % sans trop savoir sur quoi les appliquer. Et pour cause : jusqu’au 31 décembre 2011, les choses étaient assez simples, pour l’alimentaire. “Selon un principe assez uniforme, vous aviez une application du taux réduit de 5,5 % sur l’ensemble des produits alimentaires, hors exception type margarine, bonbons, chocolat ou caviar, qui restaient à 19,6 %”, rappelle Cyril Sniadower, avocat fiscaliste chez Ernst & Young. Puis est apparu, en 2012, un nouveau concept de vente à emporter ou à livrer, de produits alimentaires préparés dans le but d’une consommation immédiate taxée au taux de 7 %, comme dans
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