Il n’y a pas de limites. Le marketing olfactif est devenu omniprésent dans nos vies. Bientôt, il sera même possible d’être réveillé par une odeur de chocolat au lait, de café, de fraise ou de vanille avec le Sensorwake inventé par Guillaume Rolland. Présenté au Google Science Fair, les investisseurs sont nombreux à se rapprocher du jeune français pour commercialiser ce réveil olfactif. Et pour cause. Si c’est le sens qui reste encore le moins exploité aujourd’hui par les acteurs du commerce, d’un point de vue scientifique, il est celui le plus développé chez l’homme. “Le signal olfactif passe du bulbe olfactif au cortex olfactif sans relais thalamique. Les aires qui traitent les odeurs sont directement liées aux émotions et à la mémoire, précise Bruno Daucé, professeur de marketing à l’université d’Angers. C’est le syndrome de Proust. Mais les odeurs sont difficiles à coder. Les mémoriser reste une tâche complexe à réaliser. Pourtant, une fois acquise, ce sont celles qui résistent le mieux à l’usure du temps”. Certaines marques et enseignes regorgent d’intérêt pour parfumer leurs espaces de vente. Une tendance portée par l’amélioration des technologies. “Dans les années 80 et 90, s’organisaient des opérations ponctuelles qui permettaient aux marques d’avoir un écho dans les médias. Mais ces initiatives s’inscrivaient rarement dans la durée”, se souvient Bruno Daucé. Depuis, les sociétés spécialisées dans ce secteur développent des solutions ergonomiques, faciles à installer et à moindre coût. C’est le cas d’Exhalia qui, après avoir créé un diffuseur de parfum capable de répandre des odeurs dans des sphères de deux ou trois mètres, l’a décliné pour la PLV en 2005. Il s’active avec un bouton poussoir et remonte des données pour connaître le nombre de fois où la diffusion a été actionnée. “Nous donnons à
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